Concert symphonique
RAVEL, LALO & BEETHOVEN
Jeudi 12 octobre — 20h
Lille, Nouveau Siècle
[ Tarif 1 ]
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± 1h45 avec entracte
RAVEL
Ma mère l’Oye
LALO
Concerto pour violoncelle et orchestre
BEETHOVEN
Symphonie n°2
François Leleux Direction
Victor Julien-Laferrière Violoncelle
Orchestre National de Lille
En 1908, Maurice Ravel écrit un recueil musical dont la Belle au bois dormant, le Petit Poucet et la Belle et la Bête sont les héros. Inspirée des contes de Perrault, Ma mère l’Oye déploie une orchestration féérique dont le chef François Leleux (par ailleurs hautboïste de renommée internationale) restituera toute la magie. Lauréat du Concours International Reine Elisabeth en 2017, le violoncelliste Victor Julien-Laferrière présente le concerto du lillois Édouard Lalo, dont nous fêtons le bicentenaire de la naissance cette année. Cette œuvre est l’un des tout premiers concertos pour violoncelle français. Pour conclure ce merveilleux concert, François Leleux dirige la Symphonie n°2 de Beethoven dans laquelle le compositeur allemand montre une fougue et un art des contrastes exceptionnels.
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Concert capté et diffusé sur notre chaîne YouTube le lundi 13 novembre à 20h.
L’Audito 2.0, en partenariat avec le
QUELQUES MOTS SUR LE PROGRAMME
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Ma mère l’Oye est l’une des plus belles musiques inspirées par l’enfance. Maurice Ravel y dépeint des personnages de contes de fées comme La Belle au bois dormant, Le Petit Poucet ou La Belle et la Bête.
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Concluant les « cinq pièces enfantines » de Ma mère l’Oye, le Jardin féerique nous emmène au paradis de l’enfance avec ses doux accords et son crescendo lumineux.
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Édouard Lalo est peut-être le compositeur lillois le plus célèbre de l’histoire. Il y passe les seize premières années de sa vie. Son père militaire est d’une grande sévérité et refuse que son fils soit musicien.
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Lorsque Lalo écrit son concerto en 1877, le violoncelle n’est pas encore considéré comme un instrument soliste à part entière, tels que le piano ou le violon. De fait, le concerto apparaît comme l’une des premières œuvres françaises, dans un genre jusque là très germanique.
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La Symphonie n°2 de Beethoven montre le compositeur en jeune homme furieux. Les premiers signes de sa surdité apparaissent. Artistiquement, il quitte l’héritage classique de Mozart pour annoncer les grandioses symphonies romantiques à venir.