Concert symphonique

BARTÓK & SIBELIUS

Les couleurs chaudes de l’alto et la force galvanisante d’une symphonie !

Jeudi 19 octobre — 20h

Lille, Nouveau Siècle

[ Tarif 1 ]
—
± 1h10 sans entracte

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BARTÓK
Concerto pour alto

SIBELIUS
Symphonie n°2

Alexandre Bloch Direction
Amihai Grosz Alto
Orchestre National de Lille

C’est avec la Symphonie n°2 que l’Orchestre National de Lille ouvre son cycle dédié à Sibelius ! « De toutes les grandes œuvres du répertoire, aucune n’est mieux calculée pour enflammer un auditoire », écrivit le célèbre producteur de disques Walter Legge. Créée en 1902, la Symphonie n°2 possède une force galvanisante qui fit du compositeur finlandais un héros national. En première partie, Alexandre Bloch invite un musicien qui mène une carrière étonnante. Amihai Grosz est en effet aussi brillant en soliste qu’en musicien d’orchestre puisqu’il est l’altiste principal du prestigieux Orchestre Philharmonique de Berlin. Écrit pour William Primrose, considéré comme l’un des pionniers de l’alto, le concerto de Bartók fait briller les couleurs sombres de ce magnifique instrument.

QUELQUES MOTS SUR LE PROGRAMME

Le Concerto pour alto de Bartók est l’un des rares concertos pour l’instrument à s’être imposé au répertoire. L’alto y fait entendre sa belle voix grave et ses couleurs sombres.
Le Concerto pour alto, écrit en 1945, restera inachevé du fait de la mort du compositeur la même année. Il sera complété par l’un de ses élèves en 1949 puis révisé sous la direction du fils du compositeur en 1995.
Ce concerto est une œuvre très exigeante qui requiert de la part du soliste une grande virtuosité (notamment dans le mouvement final) mais aussi la capacité de faire chanter l’instrument.
Sibelius est finlandais et cette Symphonie n°2 est l’une des œuvres classiques les plus célèbres de ce pays. À cette époque, la Finlande était occupée par les russes. On dit que Sibelius a voulu montrer une opposition à cette occupation mais ça n’a jamais été vraiment prouvé.
Si Sibelius trouva l’inspiration de la symphonie lors d’un séjour en Italie, il n’en oublia pas les paysages nordiques auxquels il était profondément attaché.

ORCHESTRE
NATIONAL DE
LILLE