PIERRE-ALEXANDRE PHEULPIN

VIOLON

À L’Orchestre National de Lille depuis septembre 1991

J'ai débuté mes études de violon à l'âge de 6 ans au Conservatoire de Tourcoing. À 14 ans, j'étais lauréat du Concours Bach à Paris. J'ai ensuite poursuivi ma formation de violoniste et d'altiste en Angleterre, à la prestigieuse école Yehudi Menuhin, sous le magistère des professeurs David Takeno et Felix Andrijevsky. Depuis, je me suis produit en soliste et chambriste, au violon et à l'alto, dans de nombreux pays (Grande-Bretagne, France, Suisse, Allemagne, Italie, Israël). En 1985, j'ai été nommé lauréat du Concours international Yehudi Menuhin. En 1989 et 1990, je me suis perfectionné aux côtés d'Alexandre Brussilowsky à Versailles. J'ai remporté le Prix d'excellence de musique de chambre de Courtrai, le Premier Prix du Concours Vigneron à Maasmechelenn et le Premier Prix du Concours national du Crédit communal de Belgique. J'ai également participé à des concerts donnés par la radio et la télévision belges. En 1991, je suis entré à l'Orchestre National de Lille, sous la direction de Jean-Claude Casadesus. Depuis, je participe activement aux saisons de musique de chambre de l’Orchestre.

INTERVIEW

D'où es-tu originaire ?
De Croix. 

Est-ce que tu viens d'une famille de musiciens ?
Oui, du côté maternel. Le père de ma grand-mère était violoniste amateur passionné, ma grand-mère était professeur de piano et avait obtenu une licence de concert avec Alfred Cortot et ma mère était également pianiste et professeur de formation musicale au conservatoire.

As-tu le trac quand tu es sur scène ?
En ce qui concerne le trac, je ne rencontre pas trop de problèmes à l’Orchestre en tant que tuttiste. Cependant, il m’arrive d’avoir des accès de trac ponctuels lorsque je suis plus exposé et que j’ai une partie soliste à jouer…

L'idole de ton instrument ?
J’ai eu plusieurs idoles selon mes évolutions ! Mais je pense que Jascha Heifetz reste le violoniste que me fait le plus rêver au long terme.

Ta playlist idéale en trois artistes ?
J’aime beaucoup le Jazz Brésilien, donc tout Stan Jetz. Si je suis d’humeur voix féminine New-yorkaise sensuelle : Stacey Kent, Lisa Ekdahl, Melody Gardot, Norah Jones... J’adore Al Jarreau depuis l’adolescence. La musique de film de John Williams (films de Spielberg), de Kornglod et Hermann (Hitchcock), ou plus récemment Hans Zimmer (InterstellaR).