MAXIME BRIDAY

BASSON

À L’Orchestre National de Lille depuis décembre 2017

Contrairement à la majorité des membres de l'Orchestre, j'ai fait le choix de devenir musicien professionnel très tardivement ! J'ai commencé le basson et le piano au conservatoire de Noisiel, en région parisienne. Mais j'ai fait des études classiques, et ce n'est que cinq ans après mon bac, un diplôme d'ingénieur en poche, que j'ai décidé de me consacrer exclusivement à la musique. À la fin de mes études scientifiques, j'ai rencontré Jean Pignoly au CRR de Lyon qui m'a énormément apporté, et un an après, j'intégrais le CNSM de Lyon dans la classe de Carlo Colombo. Trois ans plus tard, je rejoignais l'Orchestre National de Lille.

INTERVIEW

Est-ce que tu viens d'une famille de musiciens ?
Pas du tout ! Mes parents m'ont inscrit au conservatoire comme ils auraient pu m'inscrire à l'équitation ou au karaté. Mais je crois qu'ils auraient aimé avoir appris la musique étant jeunes. Et maintenant, ils viennent souvent écouter l'Orchestre au Nouveau Siècle.

Qu'est-ce que tu aimes dans ton métier ?
C'est un métier très exigeant ! Être musicien d'orchestre demande un travail très rigoureux au quotidien. Pour chaque concert, le travail individuel et collectif est énorme ! Mais grâce à ça, nous avons la chance de jouer chaque semaine les plus belles œuvres du répertoire dans l'excellente acoustique du Nouveau Siècle !

Quel est le plus beau solo d'orchestre de ton instrument ?
Tchaïkovsky a écrit de magnifiques solos pour notre instrument. Dans sa quatrième symphonie par exemple, le second mouvement s'achève par un très beau solo où le basson est utilisé de manière très expressive.

Ta playlist idéale en trois artistes ?
Bacchus de The Headbangers, Alfonsina y el Mar d'Avishai Cohen et Goodbye Pork Pie Hat de Charles Mingus.